
Le moral des affaires en France demeure perfide par rapport à 2012 malgré les incertaines prévisions positives de l’Insee dans sa dernière note de conjoncture. Le quinquennat Hollande n’a visiblement su faire que l’inverse de « favoriser l’investissement ».
Un quinquennat superfétatoire pour le moral des affaires
Octobre 2016 : le bilan du quinquennat au sujet du climat des affaires est nul :
En France, l’activité a reculé de 0,1% d’après le bilan du 2e trimestre par l’Insee, pareil pour la consommation des ménages. Les manifestations dans l’industrie de la chimie et les raffineries ont pénalisé la production manufacturière (-0,9%) et les partenaires de la France la snobent (seulement +0,2% pour les exportations).
Grâce à une pléthore de mesures essentiellement fiscales, le gouvernement a réussi à ternir la compétitivité du pays et à rendre l’investissement austère pour les entrepreneurs. Conséquence : le moral des acteurs économiques croupit autour de la moyenne de longue période, pas mieux qu’au début de 2012.
Bras de fer entre la zone euro et les incertitudes politiques
Selon l’Insee, l’activité dans la zone euro progresse timidement de 0,3% malgré les attentats en France et en Allemagne, le Brexit ou encore les mois sans gouvernement en Espagne :
Au 2e trimestre 2016, l’activité dans les économies émergentes se hâte, mais se trouve rapidement enrayée par une faible progression des importations (+0,9%). La croissance est également plus hésitante que prévu au Japon (+0,2%) et aux États-Unis (+0,4%). Et dans la zone euro, l’Espagne (+0,8%) et l’Allemagne (+0,4%) ont redressé tant bien que mal les déceptions en Italie (0%) et en France.
Au final, l’activité européenne n’a pu que « survivre » face aux incertitudes politiques. D’ici la fin d’année, l’Insee reste tout de même positif et table sur de (très) légères améliorations dans la consommation, le climat des affaires et la croissance (+0,3%).
Pour la France en particulier, les prévisions du 2e semestre de l’Insee sont presque élogieuses : +0,1 % pour l’exportation, +1% pour la production manufacturière… Grand hic toutefois, la croissance serait de +1,3% pour 2016, loin du +1,6% du « ça va mieux » et du +1,5% vanté par le ministre de l’Économie et des Finances, Michel Sapin, qui en a même basé son PLF 2017. C’est à se demander si toute cette mascarade ne servirait qu’à masquer la futilité du gouvernement, surtout sur le moral des affaires.
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